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Apprivoiser l'adversité :

Sommaire

Enfance et jeunesse
Étapes d'un professeur de dessin en Centres d'Apprentissage
Beauvais (Oise)
Les granges
Jean Gacon
Adieu de Jean
Lussac
un site web !
Conclusions provisoires 2007 -2009
Décès le 17 novembre 2014

 

vers top Enfance et jeunesse

Monique, née en 1921 à Chateulin(29), est l'ainée d'Odile, Arlette et Loïk.
Dessins d'enfantillages, d'après nature, encouragés par la famille.
En 1930, en quelques jours, la mère est vœuve avec 4 enfants.
Monique est pensionnaire à Brest de 1931 à 1937.
et élève de Charles Lautrou (professeur à Brest) pendant ses vacances d'été en presqu'île de Crozon.
Étudiante à Paris de 1937-1939 à l'Atelier privé 131, boulevard St-Michel à Paris.
A la déclaration de guerre, la mère, vœuve, regroupe ses 4 enfants à Chateaulin.
Étudiante à domicile par correspondance, travail personnel à Chateaulin.
et machine à tricoter pour amener un peu de monnaie à la famille!
La moitié de la maison est réquisitionnée par les Allemands
Visite de la maison de Sérusier à Carhaix, reçues par sa femme .
1ère exposition dans la vitrine de madame Le Doaré, photographe à Chateaulin.
2è exposition: galerie rue Royale par les élèves de l'école ABC (par correspondance).
Vente d'une première toile, Dame assise dans une Bergère… on parle de  Bonnard, Vuillard !!!
Mme Saluden, veuve de la guerre de 14, a créé un magasin de fournitures pour artistes à Brest
et connaît Monique depuis l'enfance.
1946, Quimper, obtention d'un premier poste de remplacement de professeur de dessin
sur la recommandation de Mme Saluden.

vers top étapes d'un professeur de dessin en centre d'apprentissage

Quimper, 1946, 1er poste de Professeur de Dessin et préparation du programme du Concours National (histoire de l'art, anatomie, costumes…).
1947, Concours National, s élection de 15 sur 300 qui permet une formation rémunérée à Paris à l’École Normale d’Apprentissage, rue de La Tour (Paris 16è). Stage d'une magnifique qualité pédagogique, un solide et passionnant bagage pour l'avenir. Merci à 3 professeurs et à la conférencière des visites dans Paris et les alentours.
Octobre 1947, 2è nomination à Dinan de 1947 – 1950 . Tout n'est que préparation de cours, programme d'éducation artistique des nouveaux Centres d'Apprentissage créés en 1946 par 2 ministres communistes du gouvernement Charles De Gaulle
Septembre 1950, nomination à Nantes.
3è nomination obtenue à Nantes pour un an. Répartition sur 3 Centres d'Apprentissage, (centre ville, banlieue Est et Sud plus Tramsssssss 6 jours sur 7), sous la Direction d'une institutrice départementale qui se croit arrivée en Sorbonne (parce qu’elle passe d’élèves de 6 ans à 16 ans). Venant du primaire, elle enseigne désormais en Secondaire (Avancement ? Gâchis du Technique ?!?) tout en méprisant élèves et professeurs du Technique.
A la suite de quoi, (de la 6è à la 3è en 1963-1964), on appliquera la même formule au secondaire. De la 6è à la 3è, règne de Pompidou, un instituteur d’arithmétique à la place d’un professeur de maths, un instituteur de leçon de choses à la place d’un professeur de sciences. On remplacera les lycées par les CES, de la 6è à la 3è. Autrement dit on leur donne un vélo Solex au lieu d’une automobile qu’ils avaient ! et on leur dit : « et maintenant les enfants, réussissez les 24 heures du Mans ! » On ne réussi pas les 24heures du Mans avec un vélo Solex !
Ces décisions préparent dès 1962 les rebuffades des banlieues en 2005-2007.
De 1947 à sa retraite, Monique dépendra de direction d’institutrices, d’instituteurs primaires dont en 1967, un sourd pour un Collège Technique de 600 personnes à Beauvais. Devant ces monstruosités, demande d’un poste dans l’académie de Paris.
Révulsée par ses collègues, elle gardera le plus réconfortant souvenir des élèves attentifs à la vie, plus futés qu’une salle de profs.

Nomination dans l'académie de Paris obtenue en 1952 mais pas dans la capitale car sans mari ni enfants…
Nomination donc à Beauvais qui ne fait pas encore partie de l'académie de d’Amiens…
La ville est sinistrée… Cantines de fonctionnaires… Baraquements pour les cours dans un cloaque de boue …
et, enfin, un appartement en 1957…
Les élèves garçons et filles, polis, travailleurs, gracieux en cours, oui !
Monique organise des trajets par autocar sur Paris, Théâtres, musées, lieux professionnels (Olivetti ;, la radio…), maison de la culture d’Amiens. Une élève est hôtesse responsable de 6 autres ; et au retour en cours, explications artistiques, vocabulaire. Les bourgeois de la ville sont distants aux collèges, Technique en général, mais pour Monique, dans les environs, en campagne, de solides amitiés avec des artistes internationaux installés en Picardie, 60km de Paris, moins cher qu’au sud de Paris vers St-Tropez.
Difficultés avec l'administration ou des instituteurs portent le nouveau titre de professeur; où des instituteurs deviennent Directeur sans bagage ; une des plaisanteries de la loi Pompidou en 1963-1964, gachis des climats qui nous sont imposés.
365 élèves, Monique refuse en 1969 des heures supplémentaires et de continuer les journées organisées sur Paris (1968 nous obtient 21 heures de cours par semaines après les 25h imposées depuis 28 ans ; merci Cohn Bendit !).
Journées organisées sur Paris que le Directeur fait passer à l’Académie comme étant de Lui. Du maintien du refus de Monique, le prestige de la direction se dégonfle à l’Académie. Alors, il impose une inspection par une inspectrice (du primaire, comme lui !) et à eux deux (sourd, il faut lui crier fort), on les entend du couloir d’entrée, salle d’attente du bureau et du secrétariat. Or une secrétaire, ancienne élève, révoltée que l’on me fasse ce coup se précipite pour m’avertir.

(...)

Il y en un plus révolté encore, « comment, quand tu t’appelles mademoiselle tu es notée à 16,5,
et Madame, plus que 10… qu’est ce que c’est que ce Maigrichon ! » Jean est effaré.
Avec l’aide du syndicat CGT , il faudra un an et demi avant de revoir le 16,5 à Parthenay.
Monique arrivera à la 5è nomination avec un 10 qui signifie médiocre !
Charme des mesqueries d'une très décevante administration.

Septembre 1972, nomination obtenue à Parthenay au LEP des Grippeaux
Passage de 95 élèves en 1947-1950 à 405 par semaine en 1972: défendre les élèves, admiration de la tenue des cours, réconfort des résultats des élèves, déficience de l'encadrement…
450 élèves à noter = 450 notes + 450 notes à reporter = 900 notes
le directeur exigeait 3 notes par trimestre donc 900 x 3 =1800 sur le cahier de classe que je devais reporter moi-même sur les carnets de trimestre de chaque élève… 900 x 3 +1= 2700 notes… Un des charmes de ce brillant plastronnant!
Mes élèves étaient futés, très futés, (très en confiance aussi) très, très, surtout la section comptable : ils m’expliquent qu’avec 2 notes s’était bien suffisant et pour en avoir 3, je n’aurais qu’à doubler la meilleure ! c’est ce qui fut fait les 3 dernières années de mes 9 ans à Parthenay pour mes 2 sections de commerce !
Mais mieux que ça, comme un trimestre il y a eu 3 notes ( ?!), les élèves m’expliquent, qu’il faut, Madame, n’en relever que les 2 meilleures et doubler la meilleure des 2. À côté de l'humour vitaminé des élèves, les climats qui que nous imposent les Ministères sont à vomir !

vers top Beauvais (Oise)

La première linogravure fut gravée pour l’affiche de l’exposition des « Statues de St-Martin », sculptures sur bois choisies dans le département de l’Oise exposées à la Basse-Œuvre de Beauvais l’Été 1959.
C’est un potier russe résidant à la Chapelle-aux-Pots (Oise) qui en eut l’idée, émerveillé par la beauté d’art populaire ; par la diversité que donnait ce thème dans tout ce département ; par les 3 thèmes que traite ce sujet : personnage, cheval, attelage…
affiche st-martin à BeauvaisCe potier connaissait Georges Henri Rivière le Directeur Fondateur du Musée des Arts et Traditions Populaires à Paris, qui délégua une conservatrice, Madame Duprat, pour assurer les choix, textes, présentation, de l’Exposition.
Un représentant du commerce Beauvaisien, Jean Dufresne, se mit à leur disposition, avec son auto, pour les trajets, repérages et choix des statues. L’équipe se regroupait les lundis (venant de Paris, de la Chapelle-aux-Pots) chez le professeur de dessin du centre d’Apprentissage à Beauvais.

C’est à elle ; Monique Prat, que fut demandée l’affiche. La linogravure fut employée étant un outillage du pauvre, et tirée chez Houdeville, imprimeur à Beauvais.
Chacun de nous n’était rien pour cette ville de 60 000 habitants qui ne se dérangèrent guère. Le plus merveilleux et émerveillé visiteur, fut un sculpteur italien (en voyage : Londres, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Suisse… avant de rentrer chez lui pour l’automne).
D’autres rencontres se réaliseront dans l’Oise où séjournent des artistes, voyageurs et dynamiques, qui arrivent de l’Amérique par Le Havre-Rouen-Beauvais-Paris ; de Londres par Dieppe-Beauvais-Paris, d’autres de Belgique, Suède, Hollande…
C’est dans ce milieu, et à Paris, que se passent les rencontres pour Monique… l’émulation aussi !!
Quelques dessins, paysages, aquarelles, crayons… Traces de tracteurs sur les sols d'une Z.U.P.

vers top Des granges

Le salaire d’un professeur de l’Enseignement Technique était trop mince pour permettre l’achat de granges-atelier en Picardie, à 60km de Paris.
Un hasard d’invitation lui fit connaître les Deux-Sèvres, y rencontrer 5 granges pour 5 000 Francs (les mêmes granges en Picardie demandaient 20 000 Francs). 1966, achat des Alvéoles sur un terrain de 900m2.
Pourquoi Pont Aven pour Gauguin ? Les mêmes raisons : ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE !

vers top Jean Gacon

C’est en 1968 que Monique fait la connaissance de Jean Gacon, au vernissage d’une exposition-rétrospective au Musée de la Ville de Paris, d’un peintre qui, habitant Paris, a une résidence dans l’Oise.
Jean aussi a une résidence dans l’Oise tout en habitant Paris. Tous les deux se connaissent depuis des années…
Dessins "trajets", notation par la fenêtre des trains, recherches graphiques abstraites au stylo feutre.

Mariage en 1969, à la Mairie du 4è, Jean réside à Paris, dans l’île St-Louis, rue Poulletier.
Voilà Monique et Jean résidant sur quatre lieux : Paris, et la Chapelle-aux-Pots dans l'Oise,
Beauvais et « la coucou d’Aubiby » comme disait Jean, en Poitou.
Espace, granges-atelier, jardin, auto, agrément des saisons, et Équilibre Budgétaire !
C ’est là qu’en 1972, ils décident de résider…
Jean disait aux amis s’interrogeant sur ce déménagement :
« Si tu savais comme les enterrements y sont moins chers ! »

Granges Atelier, plénitude de peindre, dessins, dessins.
Gouaches, découpages, collages, lavis, peinture huile/toile format 40 à 80, Paysage et Portrait (noms des formats).
Exposition lavis Galerie Charley Chevalier Paris 4è, 1973.
Recherches linogravures sur presse à bras à l’imprimerie Géhan à Parthenay avec la maîtrise fraternelle de Daniel Bourdin pendant 40 ans (1972-2007, date de sa retraite).
Les thèmes sont arbres, paysages, paysages…
puis visages ("des patates" s’exclama Jean), lessives, vaches, chèvres, lecteur…
1974 (ou1976 ?) Exposition d’un groupe d’une dizaine d’artistes à l'abbaye de Maillezais (Vendée)

1978, exposition à Parthenay : 68 - éducationnellement écoeurée - 78, à la galerie Chaput.

1981 : retraite après 33 ans de professorat :
1947=95 élèves par semaine (Dinan), 1981=405 élèves par semaines (Parthenay)
SOTTE FRANCE; avec ses ministres d’éducaillerie et son mépris de l’enseignement technique qui annonce dès 1947 les rebuffades des banlieue au début du XXIè siècle.
Les famille d’artisans, ARISTOCRATIE de nos PROVINCES qui se laissent décimer.
Un plombier devient plus rare qu’un prix Nobel ! les parents rèvent tous de voir leurs enfants sous-préfet…

Depuis toujours, les enfants du frère de Monique profitent de ses vacances scolaires pour y passer les leurs. Monique et Jean s’épanouissent de cette jeunesse affectueuse et prévenante, qui leur apportent des regards de plus sur la vie, et des sujets de dessins, gouaches, peintures, linogravures…

vers top Adieu de Jean

Jean écrit des poèmes mais, ce qu’il préfère, c’est « vivre en poète », donnant aux heures des climats subtils, vitaminés…
En 1983, Jean prend une quinzaine de jours de novembre pour s’éteindre doucement, à 4 heures du matin le 5 décembre. Dans une si belle confiance mutuelle, merveilleux cadeau de Jean qui, longtemps, aidera Monique à en surmonter le chagrin.

1984, Achat de la maison voisine dont le pignon est commun, travaux avec Rémy Prat, neveu et architecte.
Aller et Retour vers Paris, et des voyages : Amsterdam, Bâle, Bilbao, Kerguéhénnec,
Les Sables d’Olonne, Londres, Montréal, Nantes, New York, Quimper…
Monique développe les thèmes précédents puis des Croq-Télé, et des Nonchalances d'Été.

À Parthenay, depuis 1972, les tirages de linos étaient de petits formats. En 1986, passage aux grands formats 65x50cm pour prouver ses capacités. Tirages chez Mérat, spécialiste d'impression de gravures dans St-Germain-des-Prés, à Paris. C’est une adresse conseillée par Claude Bouret de la Bibliothèque Nationale.
Tirages qui coûtait 4 à 6 000 Francs par séance à Paris. Il faut attendre à l’hôtel que la 1ère couleur soit sèche pour le passage de la 2ème couleur sur la 1ère . Pour Monique, jamais plus de 3 couleurs par estampe.
Un hivers, en 94 ou 95, 5 sont gravées en 8 semaines (recherche et gravure); elle ne s'en dit plus capable aujourd’hui, ne serait ce que la souplesse des doigts.
Tirages abandonnés à la fin des années 90 pour ÉQUILIBRE BUDGETAIRE !!!

1988, Exposition à Poitiers, galerie Carnot : linogravures 65x50 sur le thème "nonchalances d'été".
Exposition Sables d'Olonne en 1994: linogravures 65x50 sur le thème des lecteurs dans une galerie Librairie.
Croquis de visages à la télé sans rechercher la ressemblance mais des caractères de civilisation contemporaine. (crayons, stylo feutre noir/couleur, jeux de superposition, jeux de "photocopie/reprographie A3").
Septembre 2003: Exposition cantonale à Aubigny (79390), cela aurait pu être charmant mais Mr le Maire veut se mêler de tout sans rien connaître au sujet. Monique n'y reviendra pas.
Mars avril 2004: Exposition à Lussac-les-Châteaux (Vienne, 86).

Lussac

En 2001, Monique débute des recherches en jouant de la reprographie en A3, le plus grand format existant à Burogat, Parthenay, chez le frère de Jacky Géhan, imprimeur.
Les Français devant la télévision, deviennent sans REGARDS! Monique se propose, par un jeux de 40 encadrements A3 de les aider à REGARDER, à VOCABULARISER, sur ses croquis de visages, la société regardant habituellement du bout des cils, incapable de décortiquer en réfléchissant.
Comme dans un climat de Warhol, mais jamais d’après photo comme Warhol, pour Monique, toujours d’après DESSIN… qui auront la chance de déboucher sur l'exposition de Lussac.

L’étudiante en maîtrise de l’histoire de l’art, maintenant animatrice débutante, avait rencontré Monique il y a 3 ou 4 ans, orientée vers l'atelier par la librairie de l’Université à Poitiers, étonnée des dialogues avec Monique et de ses achats de bouquins. La jeune femme avait trouvé avec surprise dans l’atelier la pluspart des catalogues des expositions parisiennes depuis 50 ans.
C’est par téléphone, en octobre 2002, qu’elle propose l’exposition pour… Montmorillon (!) vantant le milieu professionnel expérimenté, disposant d’un budget pour l’artiste.
Cela se déroulera finalement à Lussac et pas un centime ne sera reçu pour les 4 000 E dépensés en cadres et reprographie.
L’animateur du Centre Jeunesse et Culture, ronronnant depuis 5 ans ce qu’il croit être de l’Art, attend des artistes qu’il lui transforme son climat de patronage (le bâtiment ancien est de toute beauté) en musée du Louvre : œuvres lisibles ( ?!) gros encadrements… le Louvre quoi !… à Lussac !?
Lors de l’accrochage, l’animateur est choqué quand il voit arriver le travail « parce qu’il ne connaît rien de l’atelier de Monique !!! »(sic) .
Aussi exige-t-il 10 œuvres que Monique accorde, gouaches et linos de 65x50, qu’il accroche au mur enlevant 10 des visages « pour que ce ne soit pas que du papier… » – ce qui l’empêche de tomber d’apoplexie.
La collaboratrice aussi n’avait rien vu de ces dessins. Elle arrivera au vernissage… en retard !
Sur les 80 invités annoncés dont le gratin régional de l’administration culturelle, il y a que 10 ou 15 très courtois Responsables locaux pas obligatoirement habitués des musées.

vers top un site web !

L’âge ne se fera sentir qu’en 2005, début d’un « tourisme médical ». Et, peu à peu, elle apprend à devenir discrète en son village, pour passer plus inaperçue.
Les chats s’appelaient autrefois "Boulez"; "Miro", pour leurs ronds noirs en forme de notes de musique ou traces des doigts de Miro; "Wateau" pour sa belle couleur de sanguine que les voisins traduisaient par Bouboule, Mimi, Toto. Elle apprend à les appeler "Yaourt", "Noisette" ou "Caramel", plus adaptés au voisinage… que les passages jeunes et prévenant des neveux remettent quelques jours aux Heures Heureuses.
« L’élection de 2007 n’est dit-elle que roupie de sansonnet auprès du remue ménage de mes quotidiens !! »

2006, une exposition de photos de Loïk Prat est l’occasion de la réalisation du site web www.photovie.fr par Rémy avec proposition de quelques pages à propos du travail de Monique (sœur de Loïk) et de Jean Gacon.
Après réflexion, il s’en suit en 2007 un gros travail pour ordonner et mettre en ligne sur le web les étapes d'une vie d'artiste.
C’est l’occasion de relire tout cet itinéraire personnel et de découvrir avec plaisir ce qu’en ont retenu et compris les neveux. Mise en ordre chronologique… d’un témoignage du XXè siècle.

3 linos d'arbres

 

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17 avril 2007, la coucou d’aubiby

17 avril 2007, la coucou d’Aubiby
je suis malade du climat popolitique, malade d’avoir à faire les texte pour le net
(ils me remémorent tout ce que j’oubliais peu à peu), courage Mounette, tu partiras libérée, gommée.

Ne laisser qu’un beau dessin, un beau dessein
Le fortifiant des élèves, une merveille vraie !!!
La triste débilitante, ravageuse, éducaillerie…Nationale depuis 1963-1964…
La monstrueuse méchanceté de ces débiles prétentiard, fier d’être blessant aux sensibles;
roulant ceux qui pourraient devenir de l’Elite dans une melasse de mépris baveux.
Pouah, encore huit jours maxi et tu oublies tout;
mais, je suis persuadée qu’il faut faire l’effort d’être TÉMOIN.
L’aide ménagère est absente pour 10 jours, faste d’une solitude douce
dans l’harmonieuse maison, la beauté simple du jardin… un très beau temps fleuri…

Pourquoi ici ?!?! parce qu’il fallait que ce soit là…
« Miaou » dit Chouchou, ronde de ses petits
TATOU

79390 AUBIGNY

2009

 

1968-1978

 

    1968-2040

1968-2040 detail

AU MICRO ...MINISTRE BABILLEUR!
SUR PAVÉS ...ÉCOLIERS HURLEUR SSSS!
1968-78-88-98-2009-2019-2029-2039-2040

Monique Gacon en juillet 2011

Monique en juillet 2011 à St-Denis

 

vers top Monique est décédée le 17 novembre 2014

Monique que nous appelions Tatou est décédée le 17 novembre 2014 à la maison d'accueil de La Plaine à Thénezay.
Ces cendres ont été inhumées dans la tombe de Jean Gacon au cimétière d'Aubigny le 21 novembre 2014 sous un beau soleil d'automne.

faire part de décès Monique Gacon Prat

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